L'INPI, dans un communiqué de presse du 20 novembre 2015, a "pris la décision de ne pas enregistrer [les] demandes de marques [PRAY FOR PARIS, JE SUIS PARIS] ou leurs variantes car elles apparaissent contraires à l'ordre public. En effet, ces marques sont composées de termes qui ne sauraient être captés par un acteur économique du fait de leur utilisation et de leur perception par la collectivité au regard des événements survenus le vendredi 13 novembre 2015."
Ce communiqué, qui fait suite aux attentats du 13 novembre 2015, est la suite logique de la décision prise par l'INPI en janvier de la même année de ne pas enregistrer la marque "JE SUIS CHARLIE" ou l'une de ses variantes au profit de demandeurs peu scrupuleux, cherchant à s'approprier ces nouveaux slogans afin d'en tirer une quelconque valeur marchande.
On ne peut que se féliciter de ces décisions, d'un point de vue moral comme d'un point de vue juridique. Notons toutefois que les arguments juridiques soulevés par l'INPI sont différents dans les deux cas.
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