C’est clairement une farce pour montrer qu’Amazon est aussi « cool » que Google, mais la lecture de l’article 57.10 des conditions générales d’utilisation de sa nouvelle plateforme Lumberyard pour créer des jeux vidéos est assez…surprenante.
L’article commence tout à fait normalement (à l’américaine, donc) en énumérant les conditions un peu surréalistes dans lesquelles le service Lumberyard ne peut pas être utilisé, à savoir dans des systèmes pouvant mettre en danger la vie humaine ou la sécurité des personnes, dans des centrales nucléaires (pour jouer à faire sauter la planète, sans doute) , dans des engins spaciaux (rien que ça !) ou encore dans des situations de combat réel (en effet il vaut sans doute mieux regarder son véritable adversaire plutôt que sa partie de Battlefield)…
Toutefois (et le toutefois est important), ces limitations n’ont plus de raison d’être dans le cas, et seulement dans le cas où surviendrait une épidémie d’un virus transmis par morsure ou contact de fluides corporels, qui provoquerait la réanimation des corps humains et un besoin insatiable de consommer du sang, de la chair, des cerveaux ou des tissus humains, et dont résulterait la chute de la civilisation telle que nous la connaissons.
Scénario réjouissant ! Espérons qu’Amazon n’ait pas la primeure sur une info d’ordre sanitaire que le monde ne découvrira que trop tard… En tout cas, qui a dit que les juristes, en particulier ceux qui écrivent des CGU en petits caractères, n’avaient pas le sens de l’humour ? ;)